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courteuil et saint nicolas le chemin de fer... la première ligne de chemin de fer transportant des voyageurs est anglaise : elle a été inaugurée en 1825 ; une locomotive tirait un train roulant à 20 km/h. la première ligne française ouverte est celle qui reliait paris à saint germain, l'écartement des rails est de 1m43 et les trains circulent à gauche comme en angleterre. la "halte" de saint maximin les travaux ont lieu en 1861, elle a 12 km. mais celle qui intéresse notre village et qui a laissé des traces dans le paysage date de 1862. vous passez devant l'ancienne halte de saint-nicolas aumont quand, de courteuil, vous rejoignez la voie à grande circulation qui relie creil à l'autoroute a1 en contournant senlis. c'est en 1857 que la compagnie du nord reçoit la concession de cette ligne. les travaux ont lieu en 1861, elle a 12 km et dessert les stations de senlis, saint-nicolas, aumont, saint firmin, vineuil, golfe de chantilly, saint maximin et chantilly. le trajet se faisait en 20 mn. a l'époque, il y avait 4 allers retours par jour sur cette ligne sur la voie unique. le courrier de l'oise du 18 août 1862 nous relate la cérémonie de l'inauguration qui a eu lieu le 15 août de cette même année. le 15 août a été pour senlis l'occasion d'une double solennité : la fête de l'empereur napoléon iii et l'inauguration du chemin de fer senlis-chantilly. a l'issue de l'office divin et du te deum national, le clergé s'est rendu, escorté d'un peloton de lanciers et précédé par la fanfare de senlis, à l'élégant débarcadère dont les abords ont été embellis par l'administration de la ville avec tant de goût. là, après la revue de la garde nationale et des lanciers, monsieur l'archiprêtre de la cathédrale, monté sur une estrade dressée à cet effet sous la marquise faisant face au chemin de fer, a prononcé un discours, ainsi que monsieur le sous-préfet. le ciel a favorisé la cérémonie, pas une goutte de pluie n'est tombée pendant la cérémonie. dans le courrier de l'oise, quelques jours après, monsieur jourdain, directeur de la pension cossin à senlis, publie des vers relatant cet événement, en voici quelques extraits : quels sont ces cris joyeux qui dans l'air retentissent et s'élèvent de tous cotés au loin le bronze tonne, et les cloches frémissent comme aux jours de solennité. où va ce peuple ému qui se presse et s'avance comme les vagues de la mer ? il court de la vapeur admirer la puissance senlis à son chemin de fer le signal est donné... les fanfares guerrières font retentir au loin leurs accents chaleureux vers la gare, aussitôt, l'archiprêtre s'avance pour bénir l'oeuvre des mortels la parole est émue, on écoute en silence... le saint ministre des autels tout à coup, le sifflet pousse un cri dans la plaine le colosse s'ébranle. il hésite, il attend... et le coursier dompté s'éloigne en frémissant... en 1871 la ligne est prolongée jusqu'à crépy en valois nous n'avons pas le récit de ce premier voyage mais nous savons que beaucoup d'habitants de la commune ont apprécié ce nouveau moyen de locomotion surtout pour aller à chantilly. a l'époque, les wagons étaient en bois, il y avait au moins 2 classes, il était recommandé de ne pas porter de vêtements clairs car les flammèches s'échappaient de la locomotive et salissaient les voyageurs. la gare de saint firmin en 1871 la ligne est prolongée jusqu'à crepy en valois, le trajet de chantilly crépy se faisait en une heure environ. l'arrêt de vineuil a existé plus tardivement, voici ce que la direction des chemins de fer du nord répondait à la commune d'apremont en 1870 : "aucun intérêt sérieux ne justifierait l'établissement d'une halte à vineuil sur la ligne chantilly senlis; cette halte ne se trouverait qu'à 2 kilomètres de chacune des stations de chantilly et de saint firmin. elle ne desservirait absolument que la commune d'apremont qui ne possède pas le moindre établissement industriel. ses habitants au nombre de 700 sont presque tous des bûcherons ou des ouvriers occupés à la confection de la soie." la "halte du golf" était réputée pour ses parterres de roses et voyait défiler la haute société. finalement la halte fut quand même établie en 1874, il y avait un chef de gare alors que celle de saint firmin avait deux employés, c'était aussi une gare de marchandises : les maraîchers y amenaient leurs légumes cultivés le long de la vallée de la nonette, en particulier le cresson et les artichauts. notons que la "halte du golf" était réputée pour ses parterres de roses et voyait défiler la haute société. plus tard une grande activité régnait à l'arrêt de saint nicolas le jour des fêtes aériennes du terrain d'aviation de la vidamée. une habitante de la commune raconte que son mari prenait chaque jour le train vers 6 heures du matin pour aller travailler à paris en changeant à chantilly : deux heures de transports le matin et le soir. a la halte de saint-nicolas il y avait un seul employé et une garde barrière qui vendait et contrôlait les billets. cette dernière devait suivre un règlement très strict : "pendant le jour les barrières devront être fermées et ouvertes à toute réquisition du public, elle pourra vaquer aux soins de son ménage toutes les fois que son service n'exigera pas sa présence sur la voie. pendant la nuit les barrières seront fermées à clef et non gardées. le (ou la) garde logé près du passage devra se lever à toute réquisition du public." l'éclairage était obligatoire jusqu'au passage du dernier train. pendant la guerre de 1939/44 le trafic était presque inexistant, les quatre wagons inutilisés étaient garés dans la plaine entre saint-nicolas et senlis. l'aviation américaine croyant à une ligne stratégique a voulu les détruire mais ne les a pas atteints, les bombes sont tombées dans les champs, y faisant de grands trous dans lesquels après la guerre, ont été enterrés un grand nombre de chevaux tués en forêt d'aumont. c'est le 8 octobre 1950 que la ligne a été fermée au trafic des voyageurs, le transport des marchandises entre chantilly et saint-firmin en 1960 et enfin le dernier tronçon entre saint firmin et senlis en 1971. depuis 1950 le transport des voyageurs se fait par un service de cars : les arrêts sont plus proches et plus nombreux ce qui facilite le transport des usagers. pour terminer, notons qu'une autre ligne a été en projet sur le territoire de la commune : certains travaux ont été exécutés avant la guerre de 1914/1918 en particulier un pont, dont on voit la trace entre saint léonard et saint nicolas, malgré la demande de reprise des travaux après la guerre, cette lignes qui devait relier aulnay à rivecourt n'a jamais été faite. pour conclure une suggestion : pourquoi na pas transformer cette ancienne voie en chemin piétonnier ? mme duchesne marie-noëlle. --bulletin municipal de janvier 2001-- [retour "histoires locales"] - [retour accueil]
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