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historique de la ligne 261 historique de la ligne 261 le 1 juin 1877 le 12 août 1877 le 22 septembre 1877 le 19 juillet 1879 le 20 novembre 1882 le 23 décembre 1882 le 6 septembre 1884 le 25 mai 1889 le 31 mai 1901 de 1914 à 1918 de 1919 à 1920 en 1930 en 1948 en 1963 après la catastrophe du cazier en 1969 le 1 juin 1877: a la suite de la conclusion d'un accord entre l'etat et la s.a. de construction des chemins de fer, la décision est prise de relier le chemin de fer de charleroi à namur à celui de charleroi à erquelinnes par une transversale desservant les charbonnages et les industries se trouvant à marcinelle et mont-sur-marchienne. le 20 juin 1877, le rapport de jacobs, à la chambre, mentionne "le double profit qu'en doit retirer la chose publique: profit industrielle car l'exécution de nombreux chemins de fer, en souffrance, est désormais assurée profit financier résultant de la substitution d'une annuité fixe à la part, variable, attribuée par la convention du 25 avril 1870 à la compagnie des bassins houillers du hainaut. retour menu le 12 août 1877 : le conseil communal de marcinelle demande à la société des chemins de fer d'établir une gare au quartier des haies, importante pour: le transport des voyageurs vers la gare de charleroi le trafic des marchandises (sable de la sablonnière de la bruyère sclaubas, le charbon des cayats et du charbonnage du bois du cazier et des cerisiers) le trafic des exploitations forestières (le sud de la commune est encore largement boisé) le trafic des produits de la poudrerie (poudre pour les tirs de mines dans les carrières et les charbonnages. la poudrerie flaitz était établie en haut de la rue de la bruyère, près de la sablonnière. par suite de la proximité de la gare, une usine de produits chimiques s'est installées dans la rue des débarcadères, sur l'emplacement occupé depuis par l'atelier protégé de l'ipsma. retour menu le 22 septembre 1877: le ministère propose d'installer cette gare au pied du tienne bricout. retour menu le 19 juillet 1879 : le charbonnage de "la réunion" à mont-sur-marchienne demande à pouvoir faire raccorder son puits du cerisier (près de la cité de l'enfance, dans l'avenue mascaux) au chemin de fer en construction. retour menu le 20 novembre 1882: mise en service de la liaison couillet jamioulx retour menu le 23 décembre 1882: le charbonnage du bois du cazier demande également à pouvoir se raccorder sur le chemin de fer. deux passages à niveau seront établis, un dans la rue de la gare et l'autre dans l'avenue de noyers. retour menu le 6 septembre 1884 : le conseil communal de marcinelle vote l'amélioration du chemin n°20, reliant le hameau des haies à la gare (à la rue de l'asie). retour menu le 25 mai 1889: etablissement de la gare aux marchandises aux hauchies (le long de l'avenue de philippeville, face à la rue brisack). cette gare est souhaitée par les industries et commerces de ce quartier. le conseil communal constate par contre que la gare de l'asie sert peu et aurait été bien mieux au bas du tienne bricout. retour menu le 31 mai 1901: la s.a. energie (constructions métalliques; les bâtiments sont occupés actuellement par le marché en gros) demande l'autorisation de traverser les rues des forgerons, la rue jean bellière et la rue jules destrée par un raccordement à la ligne couillet jamioulx (à la hauteur de la gare de hauchies). un garde permanent sera affecté à chacun des passages à niveau. retour menu de 1914 à 1918: le dernier train de voyageurs circulant au moment de la prise de charleroi est stoppé à la gare des hauchies. le trafic "voyageurs" s'arrête et ne sera jamais repris. durant la guerre, la ligne est souvent utilisée par les allemands pour faire passer les convois de troupe, d'armes ou de ravitaillement, venant d'allemagne, directement vers la ligne d'erquelinnes et le nord de la france. en novembre 1918, par suite de la grève générale des cheminots allemands, les troupes occupants abandonnent de l'équipement, surtout des wagons de munitions. dans la journée du 12 et la nuit du 12 au 13 novembre, ils mettent le feu aux convois abandonnés et les font sauter. jamioulx est entièrement ravagé et la gare du village est totalement détruite. deux wagons, abandonnés en gare de l'asie, sont surveillés par la police et remis, intacts, aux forces armées australiennes qui arrivent le 15 novembre. sur marcinelle deux trains sont incendiés, au quai au bois (entre la rue de couillet et la sambre) mais aucune victime n'est à déplorer. seulement des dégâts à la rue de couillet et une personne morte de peur à la rue de l'auge. retour menu de 1919 à 1920: des améliorations sont apportées aux installations des gares de hauchies et de l'asie, désormais consacrées uniquement au trafic des marchandises. retour menu en 1930 : la sablonnière ferme, ainsi que l'usine de produits chimiques. les bâtiments de celle-ci sont transformés pour abriter les bureaux, les fours et la chaîne de fabrication de la briqueterie allard (rue du débarcadère). après la 2e guerre mondiale, le trafic de marchandises se réduit encore (fermeture de la poudrerie, fin de l'exploitation des bois, évacuation des charbons du puits du cerisier vers le triage lavoir rue des hiercheuses et vers la gare de charleroi sud). retour menu en 1948 : le transport vers la gare de jamioulx cesse. retour menu en 1963 : le pont au-dessus du chemin de fer, rue de la bruyère, étroit et endommagé, est démoli. la tranchée au-delà sert à y déverser des immondices pour la commune de marcinelle (achetées en 1964). retour menu après la catastrophe du cazier en 1969: il faut noter que le cazier a terminé de se servir des installations en 1969 et que la fin de l'exploitation de la ligne 261 a eu lieu en 1970. elle sera comblée en 1978 et les immondices seront recouverts de terre végétale. le démontage des lignes entre les hauchies et les haies se fait en 1978-1979. l'emplacement des passages à niveau est refait pour se confondre avec les rues traversées en 1981. la gare a été démolie, à l'asie en 1984. au-delà de la rue de la gare, jusqu'à la rue de la bruyère, les terrains ont été repris par l'ipsma et, en 1997/1998, ils ont été transformés en parking pour le personnel de l'institut. la sortie se fait par la rue de la gare, à l'emplacement que la voie occupait. retour menu retour à la page de garde
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