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panorama de l'économie avignonnaise _uacct = "ua-128989-4"; urchintracker(); zfu zone franche urbaine consultez la carte qu'est-ce qu'une zfu ? les exonérations qui peut m'informer ? panorama de l'économie avignonnaise     si nous descendons du gard, si nous traversons la durance depuis les bouches du rhône vers cette capitale historique et culturelle, nous savons que des papes l’ont choisie, que les félibres ont chanté avant nous sa beauté et sa noblesse ; nous savons que nous sommes sur un lieu unique, riche. aujourd’hui la vocation d’avignon, en assumant naturellement tous les défis de la modernité, c’est aussi préserver ces spécificités et sa qualité de vie. son bassin de vie est très largement urbanisé, il est divisé par un découpage administratif qui constitue une mosaïque complexe : trois départements et deux régions se partagent l’organisation du territoire... aujourd’hui l’aire urbaine d’avignon, telle qu’elle est définie par l’insee, comprend orange, carpentras, cavaillon et châteaurenard. les 56 communes du vaucluse, des bouches-du-rhône et du gard qui la constituent, réunissent 391 900 habitants. ce territoire se caractérise en outre, depuis 30 ans, par une croissance démographique rapide et il a notamment enregistré une progression du nombre d’habitants de 7 % depuis le recensement de 1990. dans ce contexte la cité des papes se positionne à la 25ème place des aires urbaines françaises. comme cela est fréquent dans le paysage français, le développement démographique s’est effectué ces dernières décennies par une urbanisation majoritairement hors de la commune-centre. l’accroissement de la mobilité a accentué une localisation de l’habitat au delà de la première couronne urbaine. il s’est produit parallèlement une évolution vers les bouches du rhône et le vaucluse qui a tendu à rééquilibrer le territoire tout en participant à la formation d’un modèle centre-périphérie presque parfait. les communes du pôle urbain accueillent donc l’accroissement de population générée par l’attraction qu’exerce avignon de par sa renommée, sa qualité de vie et sa localisation… il a été montré en effet qu’avignon était très bien dotée en équipements lourds ou services rares, mieux que treize des vingt deux préfectures de région. cette analyse conforte au demeurant la comparaison qui a pu être faîte entre les villes de province sur la base de la notion de fonctions stratégiques ; comparaison qui laisse penser qu’avignon se situe à la jointure entre villes moyennes et grandes villes. l’emploi et la création d’entreprise d’un point de vue économique, le territoire avignonnais est donc beaucoup plus différencié qu’on ne l’admet généralement. une démographie stable sur la ville a assuré le maintien d’un certain nombre d’emplois et, en première approche, avignon ressemble aux autres villes françaises. néanmoins, dans cette typologie, certaines villes du grand-sud sont le foyer de réelles vitalités économiques alors que d’autres sont en attente de développement. deux pôles ont fortement dynamisé l’emploi sur l’arc méditerranéen: montpellier et aix-en-provence. montpellier avec les communes de son aire urbaine (54 emplois supplémentaires pour 1000 habitants entre les deux derniers recensements, l’accroissement le plus élevé du grand sud-est) et aix-en-provence avec un accroissement de 18 % pour 9 729 emplois supplémentaires. des activités nouvelles ou en développement se sont concentrées sur ces pôles, des zones d’activité dynamiques se sont adossées à ces villes attractives. lorsqu’on cherche à percer le mystère de ces évolutions exceptionnelles, on observe que dans ces deux villes, la concentration des activités de service aux entreprises, l’informatique de recherche et de développement, sont deux fois plus représentées par rapport aux établissements industriels (critère choisi en raison d’un rapport global constant aux échelles vastes) qu’en moyenne de l’arc méditerranéen. seule, en région provence alpes côte d’azur, l’aire urbaine d’avignon connaît une telle concentration avec une sur-représentation des activités de recherche et de développement. cette observation s’est traduite, avant la reprise économique, par une forte création d’emplois qui s’est, avec la reprise, fortement élargie dans l’espace. si c’est surtout l’environnement d’avignon qui a gagné des emplois, le rapport emplois/population est de 60 %, ce qui est le chiffre le plus élevé des 20 villes de plus de 50 000 habitants du grand sud-est. la décrue du chômage s’amorce en 1999 en provence alpes côte d’azur, elle est généralisée en 2000. alors que les taux de chômage sont parmi les moins élevés de notre région, sur le bassin d’avignon le chômage baisse plus rapidement qu’en moyenne régionale (baisse de 20 % en un an). le taux de demandeurs d’emploi (inscrits de catégorie 1 / actifs du recensement de 1999) est au 1-1-2001 de 11,7 pour 11,9 calculé de la même façon en paca (12,7 au même moment au sens du bit). grands secteurs et secteurs montant la part de l’emploi industriel est de 17 % dans l’emploi salarié de l’aire avignonnaise (11 % en paca), celle de l’emploi des services aux entreprises de 11 % (13 % en paca où ces emplois sont concentrés en région marseillaise). une étude récente réalisée pour le port autonome de marseille fait ressortir qu’une entreprise industrielle de 20 salariés et plus sur trois travaille en vaucluse avec le port de marseille. cette activité d’import-export concerne l’agro-alimentaire (avignon, carpentras) et l’industrie classique (avignon, le pontet). en 5 ans, 583 000 m2 de constructions pour activités ont été autorisés dans l’aire urbaine avignonnaise. a titre de comparaison, le chiffre est de 520 000 m2 pour les villes de marseille, aix-en-provence et aubagne réunies. les dominantes sont le bureau à avignon et à sorgues, la logistique à cavaillon au pontet et à sorgues, le commerce à avignon, l’industrie à châteaurenard. la croissance du nombre de bureau est à interpréter comme une tertiarisation et une “ métropolisation ” de l’économie avignonnaise. dans le détail sectoriel, la logistique est le secteur le plus sur-représenté: 6 % des emplois relèvent du transport terrestre pour 3 % en paca, et 10 % du commerce de gros pour 7 % en paca. le département du vaucluse et plus précisément la région d’avignon, s’illustrent sur l’arc méditerranéen, par la prise de poids la plus significative dans l’accroissement du parc de transporteurs routiers de marchandises longue distance installés. du côté industriel, deux secteurs sont mieux représentés : la fabrication de produits minéraux non métalliques 3 % pour 1 % en paca, et l’industrie alimentaire 4 % pour 2 %. le commerce de détail est très présent, témoignant d’un meilleur niveau de vie de la population et de la fréquentation touristique que connaît le vaucluse : 14 % des emplois pour 12 % en paca. le grand commerce spécialisé est fortement concentré sur avignon, où la densité du petit commerce et sa progression sont bonnes aussi. avignon se distingue en période récente pas l’installation d’établissements industriels des ntic. il s’agit d’une évolution positive porteuse d’induction dont l’impact devrait se lire sur les chiffres à venir de l’emploi. de tout ceci il résulte que le taux de création pure (c’est à dire : ex-nihilo) d’établissements indique un dynamisme certain. en moyenne annuelle, sur la période 1993-1996, les créations représentent 10,6 % du nombre total d’établissements existant au milieu de cette période ce qui place l’aire d’avignon à la huitième place des 51 plus grandes aires urbaines du pays. avignon ville de carrefour la ville d’avignon est tantôt vue comme au coeur de la première région de production de fruits et légumes de france, avec certains aspects en crise après une longue période d’accumulation de richesse, tantôt comme la ville du festival. en réalité, l’économie avignonnaise s’est profondément transformée, et le festival lui-même manifeste cette ouverture à d’autres perspectives, dans la coexistence dans une même ville de ses versions “in” et “off”. les problèmes de circulation, ou de passage des flux entre l’a7 et l’a8, ont bridé le développement de la logistique à avignon. le chantier multi-technique de champfleury (coût rff 2 m¤) destiné à utiliser le ferroutage au lieu de raccordement des voies ferrées des régions provence alpes côte d’azur et languedoc-roussillon développera cette spécificité importante pour notre ville. la gare tgv est maintenant ouverte, tandis que se finalise le tracé de la liaison autoroutière est-ouest (leo, coût etat-région 327 m¤), avec un franchissement plus aisé de la durance qui sépare le vaucluse des bouches-du-rhône. cette nouvelle liaison permettra une plus grande cohérence économique en instituant deux ponts supplémentaires qui relieront ainsi physiquement avignon avec les zones de développement logistique de châteaurenard et de plan d’orgon. avignon : un nouveau départ pour le développement deux grands pôles d’excellence caractérisent avignon : la zone d’agroparc-aéroport tout d’abord qui s’inscrit dans un développement logique des actions déjà engagées de collaboration entre université, recherche et entreprises et grand avignon confluences en courtine qui entend mettre en place une stratégie construite selon trois axes de développement plus spécifique : un majeur : la formation continue, deux complémentaires : le tertiaire logistique et les industries culturelles. diverses initiatives visant à organiser ce développement économique local se font jour (la mise en place de l’association grand avignon confluences sur courtine, montage par la cciav d’un centre de ressources...), parmi lesquelles il faut mentionner principalement l’émergence de la communauté d’agglomération du grand avignon, issue de la transformation d’une communauté de communes à taxe professionnelle unique. le grand avignon, qui se structure fortement, en particulier dans le domaine économique, est désormais porteuse des principaux projets économiques d’agglomération. plus brièvement avignon, à l’instar des villes du sud-est de la france bénéficie, certes d’une conjoncture porteuse et d’équipements performants, mais surtout elle a su définir des stratégies qui ont fait leurs preuves sur agroparc notamment ou qui ont été arrêtées pour assurer, autour de la gare tgv, un développement qui bénéficiera à toute son agglomération. retour haut de page  histoire  histoire  histoire  tourisme  histoire  visites  musées  opéra-théâtre  la mairie  les mairies annexes  les élus  le conseil municipal  les conseils de quartiers  les services municipaux  le budget municipal  associations  bibliothèques  cimetières  démarches  environnement  etudier  jumelage  logement  marchés  nvx arrivants  sécurité  social  sports, loisirs  transports  contexte économique  zfu  développement urbain  courtine  rechercher    english version    version espanola    suivez le guide
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